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Syndrome de la page blanche : 7 astuces pour surmonter le blocage de l'écrivain et retrouver l'inspiration

Imaginez que vous souhaitiez écrire une nouvelle histoire courte mais voilà qu’un problème survient. Une page, un stylo mais impossible d’écrire. Impossible pour vous de continuer l’histoire que vous étiez en train d’écrire ou que vous vouliez commencer. Vous voilà confrontés au syndrome de la page blanche, aussi appelé leucosélophobie, est une situation redoutée par tous les auteurs qu’ils soient amateurs ou confirmés. Ce blocage de l’écrivain peut se manifester sous diverses formes : incapacité à commencer à écrire, difficulté à poursuivre un projet en cours, ou perte de motivation face à une idée qui semblait prometteuse. Ce syndrome peut apparaître à n’importe quel moment de la journée et peut durer plusieurs heures, jours voire semaines ! 


Mais pas de panique ! Découvrez des astuces concrètes pour surmonter le blocage et retrouver l’inspiration, afin que l’écriture redevienne un plaisir plutôt qu’une source d’angoisse.

Comprendre le syndrome de la page blanche

Qu’est-ce que le syndrome de la page blanche ?

Le syndrome de la page blanche se caractérise par une incapacité temporaire à produire du contenu écrit. Différents facteurs peuvent provoquer ce syndrome tant redouté par les écrivains. 

  • Le stress. Ce n’est un mystère pour personne, il a très souvent un impact sur nos activités. Le stress peut être la principale cause de ce syndrome. 
  • Un sujet d’écriture trop vaste. Couvrir un sujet trop vaste peut en être une autre cause. Par où commencer ? Quels mots utiliser pour aborder ce sujet ? On se retrouve rapidement à ne pas trouver l’angle de son article. 
  • Le perfectionnisme. À force de vouloir trop bien faire, on se retrouve à ne plus savoir comment le faire. 

Le manque d’idées. Ecrire n’est pas un problème… mais sur quel sujet écrire ?

Pourquoi est-il important de le surmonter ?

Rester bloqué trop longtemps peut nuire à la motivation et à la confiance en soi. Trouver des méthodes pour vaincre le syndrome permet non seulement d’avancer dans son projet, mais aussi d’améliorer sa productivité et de prendre du plaisir à écrire.

7 techniques pour surmonter le syndrome de la page blanche

1. La technique du peintre ou freewriting

Simple mais efficace. Si vous êtes bloqué sur une page blanche, reprenez l’idée de base et notez tout ce qui vous vient à l’esprit. Absolument tout doit être noté ! N’ayez pas peur que ça ne ressemble pas à grand-chose quand vous allez vous relire. Il faut faire cet effort d’écrire, écrire et encore écrire … sans jamais penser à la tournure de vos phrases. Le plus dur, à travers cette technique, est le démarrage et de parvenir à enclencher une certaine dynamique. 

Peu importe l’outil que vous utilisez pour noter, ce que vous devez faire c’est sortir toutes les idées que vous avez. Le but de cette technique est de dissiper votre angoisse. Généralement au bout de quelques minutes, vous allez être en mesure de dégager des idées directrices, de faire apparaître des thématiques et un plan. 

Évidemment vous n’allez pas garder toutes les idées que vous avez notées. Cela reste un excellent moyen de créer de premières connexions dans votre cerveau et d’articuler ensuite votre contenu.

2. La méthode Hemingway

Peut-être que vous connaissez Ernest Hemingway, l’auteur de Pour qui sonne le glas ? Cet écrivain américain du 20e siècle, au style d’écriture dit “journalistique”, a eu un immense impact sur la littérature contemporaine.

 

Comme tout écrivain, il a eu à faire au syndrome de la page blanche et pour lui, comme expliqué dans sa biographie, si vous êtes en train d’écrire et que ça se passe bien, au lieu d’écrire encore une heure et de prendre votre temps de sommeil pour terminer, allez dormir ! Il faut savoir prendre la pause afin de ressentir le besoin de la prendre. Comme boire de l’eau. si vous avez soif, c’est qu’il est trop tard. Là, si vous ressentez de la fatigue et le besoin de faire une pause, c’est qu’il est trop tard. 

 

Il faut arriver à s’arrêter au bon moment.

3. Oublier la chronologie

Ne vous mettez pas la pression supplémentaire de devoir écrire tout d’une traite. De grands écrivains et écrivaines ont une écriture morcelée. Ecrire dans le désordre n’est pas un problème : 

  • Vous pouvez rédiger le dénouement avant la présentation des sujets, par exemple.
  • Vous pouvez écrire des idées éparses qui prendront ensuite place n’importe où dans votre texte. 


Vous pouvez aller plus loin dans le morcellement. Dès que vous bloquez, arrêtez-vous et entamez un nouveau chapitre ou une nouvelle partie. Le plan arrivera plus tard, il ne faut en aucun cas vous arrêter ! Mais pensez à vous reposer !

4. Trouver un partenaire d’écriture

Pourquoi ne pas planifier des séances d’écriture ? Si vous trouvez quelqu’un avec qui écrire, vous vous forcerez mutuellement à écrire et à surmonter l’angoisse de la plage blanche.  


Privilégiez une personne qui connaît votre style et votre audience, cela peut être un proche de votre famille, un ami ou bien même un collègue. Cela permet d’avoir une vision extérieure de vos écrits. Avoir un échange avec une personne sur le moment peut aider à avancer plus vite et à voir plus clair.

5. Faire de vraies pauses

Écrire est un exercice mental très fatiguant. Il est très difficile d’écrire plusieurs heures d’affilée, sans prendre de pause. Vous devez couper totalement de votre projet pour vous vider la tête ! Vider votre esprit en faisant de l’exercice physique. Vous avez besoin de ces moments pour remplir votre jauge d’énergie mentale, et éviter ainsi le syndrome de la page blanche.

6. La méthode Bill Gates

Le fondateur de Microsoft a souvent expliqué que pour se remotiver et retrouver son imagination, celui-ci fait des retraites de lecture.  

Le but ? S’isoler du monde pendant une semaine et dévorer des dizaines de livres afin de nourrir son cerveau de nouvelles idées, nouveaux styles d’écritures, nouveaux projets.

Un écrivain est avant tout un lecteur. Lire c’est s’inspirer, écrire c’est expirer.

7. La méthode Murakami

Haruki Murakami, auteur de kafka sur le rivage, est un écrivain japonais ayant reçu de nombreux prix pour ses romans. Murakami possède une méthode bien à lui : se réveiller à 4 heures du matin et travailler sur son roman pendant 5 ou 6 heures. Puis, il consacre le reste de son temps au sport en allant courir 10 km ou nager sur 1500 m … et même faire les deux ! Il lit et écoute de la musique et se couche à heure fixe : 21 heures, avec aucune variation jusqu’à ce que son roman soit prêt. 

 

Pas de panique… Pas besoin de devenir des athlètes pour vaincre le syndrome de la page blanche. En revanche, ce qu’il faut retenir de la méthode Murakami, c’est que définir un rythme et un cadre régulier est une source d’inspiration.

 

Créez votre propre routine et avancez à votre rythme !

 

Finalement le syndrome de la page blanche n’est pas une fatalité. En appliquant ces astuces, chaque écrivain peut retrouver son inspiration et renouer avec le plaisir d’écrire. 

 

Si vous êtes en quête d’inspiration, vous pouvez vous inspirez en lisant : 

 

  • L’anatomie du scénario, de John Truby 
  • Story, de Robert Mckee

 

À vos stylos et vos claviers !

FAQ

Quelles sont les causes du syndrome de la page blanche ?

Le stress, le perfectionnisme, la fatigue mentale et le manque d’idées peuvent en être à l’origine.

Comment surmonter l’angoisse de la page blanche ?

Prendre du recul, changer d’environnement, écrire librement et lire d’autres œuvres sont des solutions efficaces.

Existe-t-il une méthode infaillible pour éviter le blocage ?

Il n’y a pas de méthode universelle, mais combiner plusieurs techniques (prompts, pauses, lecture, freewriting) augmente les chances de succès.

L’intelligence artificielle peut-elle aider à écrire ?

Oui, certains outils d’IA peuvent proposer des idées, des résumés ou des suggestions, mais l’inspiration et la créativité restent humaines.

Quand faut-il s’arrêter d’écrire pour éviter le blocage ?

Il est recommandé de s’arrêter lorsqu’on a encore des idées en tête, comme le préconisait Ernest Hemingway, afin de reprendre plus facilement le lendemain.

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